Police-Keto

LA POLICE KETO: CETTE PLAIE !

« Pas plus de 20 grammes de glucides par jour ! »

« Tu dois mesurer tes cétones ! »

« Comment ca, tu manges du melon ?! »

« Les macros, ca se calcule au gramme près ! »

« Dans ce livre ils disent qu’il est impératif de… »

 

          Stop. Il est temps de mettre en prison ces policiers improvisés qui estiment détenir les clés d’une science inflexible, universelle, et dont les lois doivent être strictement suivies par tous et de la même manière sous peine de sanction. Un comportement (paradoxalement) dogmatique de gens qui croient peut être bien faire mais qui font, en fin de compte, bien plus de mal qu’autre chose.

Pourquoi agissent-ils ainsi ? N’ayons pas la prétention d’être en mesure de sonder les coeurs et les esprits.

Est-ce que cette rigidité les rassure et leur donne un cap clair et précis, une sorte de partition qu’il leur suffirait de jouer note après note ?

Est-ce que cet étouffant cadre leur donne une sensation satisfaisante de supériorité ?

Ont-ils tout simplement le sincère souci de leur prochain et de la peur de les voir faire des erreurs voire d’échouer ?

Que la réponse à ces questions soit positive ou négative importe (très) peu car le résultat est le même: cette attitude est (très) décourageante pour les nouveaux arrivants potentiels dans notre grande famille Keto.
En agissant ainsi, le message passé est le suivant: ce régime, on le fait bien, à fond, avec la précision d’une horloge ou on ne le fait pas.
Devinez-quoi ? Beaucoup ne le feront – du coup – pas.

En quoi est-ce un problème ? Ca ne pose pas un problème…ca pose trois problèmes.

Et cette fois-ci je m’adresse directement aux partisans d’une telle approche:

 

Vous prétendez que tous les humains sont régis par les exactes mêmes règles, ce qui n’a aucun sens comme je l’explique dans cette vidéo.

Les besoins énergétiques, macro-nutritionnels, et micro-nutritionnels dépendent de très nombreux facteurs comme, entre autres: l’âge, le sexe, le poids, le morphotype, le métabolisme, l’état de santé, les antécédents, et un ensemble de principes et réactions du corps propres à chacun. Nous ne sommes PAS fait pareil. Sacrée lapalissade, j’en conviens…si seulement il n’était pas nécessaire de rappeler de telles évidences.

 

Vous faites fuir les plus curieux.

Toute pratique qui a vocation à se démocratiser passe par les mêmes étapes. D’abord y viennent les plus courageux, les plus téméraires, ceux dont l’aversion au risque est la plus faible. Il est de la mission de ceux-ci de paver le chemin pour les suivants. Ils découvrent, apprennent, se trompent, rectifient et passent le relai aux prochains en les encourageant. Ensuite viennent les plus curieux, une sorte de second cercle qui en entend parler et qui se posent la question de l’opportunité et de la pertinence d’une telle expérimentation. Ceux-là peuvent être convaincus si la technique a des résultats et si elle semble suffisamment accessible. C’est grâce à ce cercle que le grand public peut finir par emboiter le pas et progressivement adopter à son tour une pratique qui devient tout à fait admissible pour le plus grand nombre.

En agissant d’une manière aussi cassante et intransigeante, vous ne pavez pas le chemin pour les suivants…vous leur fermer la porte au nez.

 

Vous desservez une cause juste qui pourrait permettre une amélioration nette et générale de la santé.

Comme je le soulignais dans mon précédent article, nous faisons face à de graves pandémies d’obésités, de diabètes et de cancers. Trois maladies sur lesquelles les effets préventifs et curatifs du régime cétogène ont été démontrés aussi bien par la recherche que la pratique.

Et elles sont loin, TRES loin d’être les seules dont on réduit drastiquement les risques d’apparition grâce à l’alimentation cétogène et/ou que l’on peut combattre par son adoption. je publie très régulièrement sur ma page Facebook des études plus ou moins récentes qui font état de son efficacité vis-à-vis d’un ensemble d’affections comme: les maladies dégénératives, l’affaiblissement du système immunitairel’insulinorésistance, le « mauvais » cholestérol,  le cancer colorectall’épilepsie, les troubles métaboliques, les tumeurs, les pertes neuronales et musculaires, et même l’alcoolisme !

En agissant comme vous le faites, c’est autant de personnes que vous privez potentiellement des bénéfices de ce régime alimentaire.

 

Tout ca pour 10 grammes de glucides (que vous jugez) de trop. 

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3 réponses

  1. formidable votre écrit ! effectivement il faut pouvoir se lancer tel qu’on est , ne pas forcément trop compter, s’accorder parfois un petit écart … j’ai débuté depuis 3 semaines et tout fonctionne à merveille même si il y a parfois un -tout- petit peu de mou dans la rigueur ! en tout cas je me sens beaucoup mieux qu’avant et ma perte de poids est régulière . merci !

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Alexis Lablanchy
Coach et conseiller en nutrition