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Boisson HOLY: Bonne ou mauvaise idée en Keto ?

          Si vous passez du temps sur Youtube, et en particulier si vous êtes du genre « gamer », il est virtuellement impossible que vous soyez passé à côté. HOLY, c’est un peu le nouveau Nord VPN. Ils sont partout et sont devenus les sponsors d’un très grand nombre d’acteurs du domaine, en particulier dans l’e-sport. Mais alors pourquoi en parler ?

 

HOLY: Qu’est-ce que c’est ?

 

Si vous n’êtes pas encore tombés dessus, Holy est une marque de boisson dont la promesse est de fournir un breuvage qualitatif sur le plan nutritionnel, en validant un certain nombre de tampons : Vegan, « New Caff », utilisation d’arômes naturels, riche en vitamines, sans taurine et surtout – ce qui nous intéresse particulièrement en théorie – sans sucre. Parfait pour un régime cétogène, non ?

 

Donc…je peux ?

 

Déjà, ce n’est pas à moi de vous dire quoi faire et cet article n’est là que pour vous partager mon avis; je précise que je ne suis pas sponsorisé et qu’il n’est ni donc pas question de vous proposer un papier particulièrement à charge ou à décharge. Plutôt de vous inviter à la réflexion sur les différents éléments que l’on verra aujourd’hui, et à garder vos sens en éveil.

Afin de pouvoir répondre concrètement à la question, il nous faut en poser 3 autres:

 

Est-ce que c’est véritablement sans sucre ?

 

De ce côté-ci, le travail est fait, du moins, d’un point de vue macronutritionnel. Les boissons Holy n’ont en effet qu’une charge glycémique très faible (de l’ordre du gramme et demi pour un demi-litre) et pour cause: l’emploi des deux édulcorants que sont l’acésulfame K et le sucralose.

De ce fait, si l’impact glycémique et insulinique est probablement négligeable (si on laisse de côté le potentiel réflexe endocrino-Pavlovien…), la consommation de ces édulcorants n’est en revanche pas totalement sans risque. Comme nous l’avons vu dans un article précédent, le sucralose est de mauvaise qualitéinflammatoire et suspecté d’être génotoxique. Pour l’acésulfame K, c’est son potentiel de cancérogénicité qui pose question (bien qu’il soit pour l’instant considéré comme sûr par les instances). Dans les deux cas, soyons honnêtes, les quantités employées restent faibles donc ce n’est probablement pas ici que réside le danger principal.

 

Est-ce que c’est addictif ?

 

Cela dépendra toujours et avant tout de la personne concernée. Tout ce que l’on peut en dire, c’est que son potentiel addictif est équivalent à celui d’autres aliments employant les mêmes édulcorants (bien que les quantités soient plus faibles que dans la plupart des alternatives classiques). On ne cessera de le rappeler: pour le système nerveuxsucre et goût du sucre, c’est du pareil au même.

 

Est-ce que c’est propre ?

 

Pour la plupart des ingrédients utilisés, il n’y a pas grand chose à signaler.

 Lipocholine (bitartrate de choline), Inositol, Nicotinamide, Calcium D pantothénate, riboflavine, Chlorhydrate de pyridoxine, Cholécalciférol, Cyanocobalamine… il ne s’agit finalement que de formes de vitamines et autres nutriments essentiels au bon fonctionnement du corps humain (Le Cholécalciférol et la Cyanocobalamine sont par exemple respectivement, des formes de vitamines D et B12 et le bitartrate de choline est un nutriment essentiel au fonctionnement hépatique et au métabolisme des graisses).

Le seul ingrédient qui pose potentiellement problème – et pas des moindres – est le dioxyde de silicium.

Il s’agit en effet ici d’un ingrédient assez préoccupant. Le dioxyde de silicium est un additif souvent utilisé comme agent anti-agglomérant (donc ici, pour éviter que la poudre ne s’agrège et produise des grumeaux). Les préoccupations l’entourant portent sur sa forme au moins partiellement nano-particulaire. Cette dernière pose problème car elle implique de possibles interactions particulières au niveau cellulaire en provoquant du stress oxydatif, et donc des phénomènes inflammatoires, en affaiblissant au passage le système immunitaire. On peut parler de toxicité cellulaire, mais aussi de gastrotoxicité, et d’hépathotoxicité, ces nano-particules ayant par ailleurs une tendance à s’accumuler dans le corps au niveau des organes. Certains chercheurs ont même récemment mis en avant le fait que le dioxyde de silicium pourrait favoriser l’apparition d’une maladie coeliaque.

Prudence est donc de mise.

 

En conclusion, si l’aspect macro-nutritionnel était ma seule préoccupation, la consommation régulière de cette boisson ne me gênerait pas, surtout qu’ils ont l’air d’avoir réellement essayé de proposer un produit de bonne qualité. Mais après avoir soulevé les différents points d’attention précédant, j’éviterais une consommation trop régulière pour des raisons psychologiques tout autant que par précaution sanitaire

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Alexis Lablanchy
Coach et conseiller en nutrition